Nous sommes aujourd’hui dans la plus grande peine face au déchaînement de la violence dans le Proche Orient. Le massacre de civils commis par le Hamas le 7 octobre dernier et les prises d’otage nous ont laissés dans l’effroi et la compassion avec les familles israéliennes concernées, ce sont des crimes de guerre. Tout en prenant cela en compte, nous savons que l’oppression et l’enfermement du peuple palestinien étaient une bombe à retardement. Cela fait trop longtemps qu’il subit l’injustice et l’humiliation.
Aujourd’hui, toute la bande de Gaza avec ses deux millions d’habitants est en train d’être punie, avec un blocus total (y compris l’eau, la nourriture et l’électricité) et le bombardement de quartiers entiers. Depuis vendredi, des dizaines de milliers de personnes sont jetées sur les routes pour fuir l’intervention terrestre de l’armée israélienne dans le nord de Gaza, sans avoir une infrastructure pour les accueillir.
Le risque d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’un embrasement de la région avec des répercussions internationales est à nos portes.
Nous cherchons la voie de la non-violence, toujours, et nous savons en même temps combien ce sera difficile maintenant d’arriver à des accords de Paix et une solution politique. Tout semble aller vers une escalade et chaque fois plus d’effusion de sang.
Il y a des acteurs et actrices de la non-violence et du dialogue des deux côtés, cherchons à les soutenir, si c’est encore possible.
Il n’y aura pas de paix durable sans la reconnaissance des droits des deux peuples et le respect des accords internationaux. La communauté internationale a un rôle à jouer dans ce sens et doit absolument intervenir en faveur de la paix et de la protection des civils, plutôt que soutenir la guerre et les bombardements.
Margarete, le 13 octobre 2023